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Le pointage - Petanque La Liennoise

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Le pointage

Les bases
Pointer à pétanque ( les bases )

Pour pointer, deux positions existent : debout et accroupi. La position est propre à chaque joueur, il vous faut alors choisir celle où vous êtes le plus à l'aise et où vous pourrez jouer vos boules sans perdre l'équilibre.
La boule se lance sous la main. Le pointeur la tient dans le creux de sa main, et c'est le dos de la main qui se présente d'abord...
Cette position de la main permet, entre autres, de donner à la boule un certain effet contraire qui lui permettra de mieux se placer en fonction de l'état du terrain : l'effet rétro.
Notons malgré tout que le joueur, très souvent, vise en présentant la boule sur la main, avant de retourner celle-ci et de lancer sous la main.Quelque soit la position adoptée, il ne faut lâcher la boule que le bras tendu. En règle générale, le pointeur reste debout, les genoux à peine pliés et effacés sur la gauche (pour un droitier), de façon à laisser la place au bras droit qui doit être vertical : l'oeil, le but, la boule et l'articulation du
bras qui la tient doivent former un même plan (attention à ne laisser aucun objet dans votre poche qui pourrait heurter votre bras lors du mouvement de balancier et dévier la trajectoire de votre boule)
Comme au tir, une certaine concentration est de rigueur. Aussi, ne vous laissez pas déconcentrer par l'environnement ou vos adversaires qui ne devraient normalement pas parler ou se déplacer à ce moment-là (cette règle vaut aussi bien pour les grands concours que pour les parties amicales). Mais avant cela, n’hésitez pas à prendre votre temps et vous déplacer sur le terrain afin d’examiner et de comprendre ce dernier : duretés, consistance, inclinaisons, etc.Si vous ne pointez pas en premier, profitez-en pour observer les données empruntées et les difficultés rencontrées par les boules de vos adversaire et/ou coéquipiers afin d’en tirer profits ! Ensuite, à vous de jouer... Vous trouverez rapidement vos automatismes après plusieurs parties et entraînements.  

Douze fois champion du monde, l'Eurélien Philippe Quintais détient le plus beau palmarès de la pétanque. Le Hanchois livre quelques conseils aux amateurs.

La pétanque, c’est un avant tout un loisir pour l’amateur. Mais s’il veut progresser cet été au camping de son lieu de villégiature ou lors de concours qu’il trouvera sur sa route des vacances ou dans son département, voici quelques conseils du pro Philippe Quintais. Mais, attention, ce n’est pas pour cela qu’il deviendra le “Zidane de la pétanque”…

1. L’analyse du terrain.
« On ne s’aventure pas sur un terrain sans l’avoir observé attentivement. Il faut regarder les dévers, l’épaisseur du sable pour savoir s’il faut pousser la boule ou plutôt la freiner. Plusieurs allers-retours entre le pas de tir et l’emplacement du bouchon sont donc indispensables pour savoir contourner tous les obstacles à la fois naturels et composés par les boules. »

2. La discipline.
« J’ai horreur des joueurs qui jouent en dilettante. Il faut un minimum de sérieux même quand on joue pour le plaisir. Si on veut apprendre, il faut écouter les conseils du partenaire si on joue en équipe. Si c’est simplement pour jeter les boules, le ou les joueurs n’iront pas loin. »

3. Le matériel.
Sur cette question, on pense avant tout aux boules et là, le choix peut être cornélien. « Pour commencer, et si on veut faire des concours, ce n’est pas utile de dépenser un argent fou. J’ai vu des amateurs arriver avec des boules à 280 €. Une triplette à 40-50 € peut très bien faire l’affaire. Pour un tireur, je lui conseille un poids entre 680 et 700 g. Pour un pointeur, les boules doivent être un peu plus lourdes pour éviter qu’elles partent trop loin quand elles sont tirées. Un poids entre 680 et 720 g est préférable, car le pointeur peut être aussi amené à tirer. Un chiffon est conseillé pour enlever les gravillons qui peuvent se coller à la boule, par temps de pluie et par temps chaud avec la transpiration.

Pour le reste, le “bouchon” ou “petit” est en général vendu avec la triplette (les boules sont désormais vendues par trois car en tête-en-tête, on joue avec trois boules, au lieu de deux il y a quelques années). Un mètre peut être utile. »

4. L’hygiène de vie.
« Je suis mal placé pour en parler, mais il faut s’occuper de ses jambes car dans une journée, on marche énormément. À “La Marseillaise”, on fait en général 4-5 parties par jour mais à Millau, un autre grand concours National, on peut en faire jusqu’à 10-12... On commence à 9 heures et cela peut durer jusqu’à 2 ou 3 heures du matin. Comme tous sportifs, il faut manger des sucres lents et boire beaucoup d’eau. Évitez surtout l’alcool. »

5. Le choix du partenaire.
« Si on joue en doublettes ou en triplettes, il faut avoir une certaine affinité avec le ou les partenaires. Un coéquipier doit apporter sa connaissance. Mais surtout, évitez de jouer avec un partenaire jaloux de l’autre. Les individualités, en pétanque, ça ne fonctionne que très rarement, voire jamais. »

6. Savoir pointer et tirer.
« Le pointeur, c’est un peu comme un golfeur qui arrive sur le green, il doit analyser le terrain.

Il peut jouer debout ou accroupi. Accroupi, on a une meilleure lecture du terrain. Pour devenir un bon tireur, c’est avant tout l’entraînement et la régularité qui priment. Il faut s’entraîner au départ entre 6 et 10 mètres.

Au-delà, les bons tireurs sont rares. On peut s’exercer à travers différents ateliers, en mettant des boules dans des cerceaux à plusieurs distances.

On peut aussi, avec des copains, se donner des défis. Cela permet de calculer les risques et de ne pas lancer les boules n’importe comment. S’il y a une “carotte”, on joue plus sérieusement. »

Jean-André Provost

BONUS VIDEO
La technique du point par Philippe Quintais  
Pétanque club La Liennoise / Saint-Léonard / Valais / Suisse
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